
Silae : votre solution complète pour la gestion de paie avec veille juridique, mises à jour fréquentes et modules pour PME.
Vous avez embauché votre premier salarié ? La première embauche signifie l’élaboration de la première paie du salarié. Pour que le ou la salarié(e) soit rémunéré, il est obligatoire d’étable une fiche de paie qui lui doit être transmis.
Mais qu’est-ce qu’une fiche de paie ? Comment réaliser la première paie ? PAY&Co vous explique tout.
Le bulletin de paie est un document justificatif fourni par l’employeur à ses salariés au moment du paiement de la rémunération, selon l’article L3243-2. La fiche de paie peut être physique, délivrée par courrier, en main propre ou bien dématérialisée, transmise par voie électronique. Si le salarié est d’accord, les bulletins de salaire peuvent être remis uniquement au format électronique ou déposé sur un coffre numérique, afin qu’ils soient disponibles à tout moment.
L’établissement de la première paie est essentiel, car il s’agit du point de départ de la bonne gestion du social d’une entreprise.
Si votre première paie est bien gérée, les mois suivants, l’établissement des fiches de paie seront plus faciles à gérer.
De nombreuses entreprises françaises font le choix d’externaliser ou internaliser cette tâche auprès d’un prestataire en paie. Des gestionnaires de paie seront à votre disposition pour la réalisation des fiches de paie. Avec PAY&Co, nos Compagnons, véritable expert dans leur domaine, vous accompagne tout au long de votre aventure entrepreneuriale, de la paie à la création de contrat.
Nom, prénom
Numéro de Sécurité sociale
Numéro de matricule RH (interne à l’entreprise)
Poste occupé
Classification et statut (cadre, non-cadre, agent de maîtrise…)
Dénomination sociale
Adresse du siège
Numéro SIRET
Code APE/NAF (secteur d’activité)
Convention collective applicable
Ces informations permettent de rattacher le bulletin au bon contrat de travail.
La rémunération brute est la somme totale avant déductions. Elle comprend :
Le salaire de base
Les heures supplémentaires
Les primes diverses (ancienneté, 13e mois, performance…)
Les avantages en nature (véhicule, logement…)
Les indemnités exonérées (transport, panier repas…)
Chaque ligne du bulletin précise :
Le libellé de l’élément (ex : “Prime d’assiduité”)
Le nombre d’unités (heures, jours, forfaits…)
Le taux appliqué
Le montant total
Le passage du salaire brut au salaire net implique la déduction des cotisations sociales, réparties en deux colonnes :
Part salariale : prélevée sur le salaire brut
Part patronale : versée en supplément par l’employeur
Ces cotisations financent :
La santé
La retraite
Le chômage
Les allocations familiales
Les accidents du travail
La formation professionnelle
Depuis 2018, les libellés sont regroupés par thématiques pour plus de clarté : Santé, Retraite, Chômage, Famille, Autres contributions (CSG, CRDS…)
Bon à savoir : le coût global pour l’entreprise inclut le salaire brut + les cotisations patronales.
cotisation salariale maladie supplémentaire uniquement dans les départements du Bas-Rhin, Haut-Rhin et Moselle ;
assurance vieillesse ;
la cotisation de retraite complémentaire (AGIRC-ARRCO) ;
la contribution d’équilibre général (CEG) ;
la contribution d’équilibre technique (CET) uniquement pour les salariés dont les revenus sont supérieurs au plafond de la Sécurité sociale ;
la cotisation APEC (cadres) ;
contribution sociale généralisée (CSG) déductible et non déductible ;
contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS).
l’assurance maladie, maternité, invalidité, décès ;
l’assurance vieillesse ;
les allocations familiales ;
les cotisations accidents du travail et maladie professionnelle ;
la contribution au fonds national d’aide au logement (FNAL) ;
le versement mobilité ;
la contribution solidarité autonomie (CSA) ;
la contribution au dialogue social ;
la cotisation AGS ;
la contribution d’assurance chômage ;
la cotisation de retraite complémentaire (AGIRC-ARRCO) ;
la contribution d’équilibre général (CEG) ;
la contribution d’équilibre technique (CET) uniquement pour les salariés dont les revenus sont supérieurs au plafond de la Sécurité sociale ;
la cotisation APEC (cadres) ;
la prévoyance des cadres ;
le forfait social ;
la taxe d’apprentissage ;
la contribution à la formation professionnelle ;
la participation construction (PEEC) pour les entreprises d’au moins 50 salariés ;
la contribution CPF-CDD.
Une fois la déduction des cotisations sociales effectuée, on vient prendre en compte les ajouts en net (non soumis à cotisation). Les cas les plus courants sont par exemple les notes de frais ou les frais de transports.
Bon à savoir : depuis le 1er juillet 2023, l’employeur doit faire figurer sur le bulletin de paie le montant net social. Ce montant correspond au revenu net après déduction de l’ensemble des prélèvements sociaux obligatoires par les organismes sociaux.
Introduit en juillet 2023, le montant net social est un nouveau repère utilisé pour déterminer les droits sociaux comme le RSA ou la prime d’activité. Il figure désormais sur toutes les fiches de paie et doit être reporté dans les déclarations auprès des organismes sociaux.
Le salaire net à payer correspond à ce que le salarié reçoit effectivement sur son compte bancaire, avant impôt sur le revenu.
Depuis 2019, le prélèvement à la source est directement appliqué. L’impôt est donc retiré en amont, selon le taux transmis par l’administration fiscale. Il apparaît dans une ligne dédiée avec :
Le taux d’imposition
Le montant prélevé
Le bulletin de paie affiche le taux du prélèvement à la source (déterminé par l’administration fiscale après la déclaration annuelle de revenus) ainsi que le montant, exprimé en euros, que l’employeur prélève directement pour le compte du Fisc.
À la fin du bulletin, un encadré indique :
Le nombre de congés payés acquis (CP N-1)
Le nombre de congés en cours d’acquisition (CP N)
Les jours pris et le solde restant
Éventuellement les RTT ou autres types de jours de repos
En cas de prise de congés, ceux-ci sont déduits d’abord du solde N-1, puis du N.
Dès que vous avez terminé d’établir la première paie, il faut procéder au versement au salarié.
L’employeur peut effectuer le paiement du salaire par virement bancaire et chèque.
Le Code de travail ne prévoir pas de date de versement, mais l’employeur a l’obligation de verser le salaire tous les 30 jours.
Un nouveau modèle de bulletin de paie sera obligatoire à partir du 1er janvier 2026, dans un souci de simplification et de lisibilité. Il inclura notamment une présentation plus claire des différentes catégories de cotisations et de contributions sociales, du montant net social, et des informations sur les congés.
L’objectif de ce changement est d’aider les salariés à mieux comprendre leur rémunération et les prélèvements associés. Ce nouveau modèle devrait également faciliter l’harmonisation des bulletins de salaire au niveau national et rendre plus aisées les vérifications par les salariés de la conformité de leur rémunération avec les dispositions contractuelles et légales.
À travers ses articles, Dylan partage son expertise pour accompagner les entreprises et experts-comptables dans le développement de stratégies performantes. Sa créativité et son sens de l’analyse en font un véritable atout pour dynamiser la visibilité et l’impact des projets qu’il pilote.
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